Tous les professionnels du coaching veulent faire savoir au monde entier à quel point le coaching est un bon outil, combien d’informations utiles peuvent être obtenues au cours d’une séance et comment il peut transformer des vies. Il y a beaucoup de vérité dans tout cela, MAIS ! D’après mon expérience, pour tenir les promesses ci-dessus, certaines conditions préalables sont nécessaires. Le coaching ne sera pas couronné de succès si :
- le client n’assiste pas à la session de son plein gré – il a été envoyé pour « se faire coacher » par le manager, le département des RH ou toute autre personne ;
- le client n’est pas prêt à partager ouvertement ses pensées et ses émotions. Dans ce cas, la séance « effleure » la surface et n’aborde pas le fond, ce qui n’apporte aucune valeur ajoutée aux deux parties ;
- le client n’est pas d’humeur à travailler et attend du coach qu’il fasse tout le travail ;
- le client n’est pas prêt à s’engager à travailler pour changer ;
- le sujet que le client veut aborder n’est pas le plus important pour lui en ce moment. En d’autres termes, si cela ne « fait pas mal », il est peu probable que le temps de la séance de coaching soit utilisé de manière ciblée ;
- il n’y a pas de lien entre le coach et le client. Il peut s’agir simplement d’une question de personnalité/autorité/réalisation de besoins. Je vous invite à lire mon expérience du choix d’un coach ici.
D’autre part, une session de coaching sera réussie si :
- le client et le coach sont tous deux prêts à expérimenter et à envisager la situation sous un angle inexploré ;
- le client est prêt à prendre ses responsabilités et à agir en faveur du changement ;
- le client est ouvert au changement de ses croyances ;
- le coach et le client peuvent partager ouvertement leurs pensées, leurs observations et leurs points de vue ;
- le client choisira un sujet pertinent et sera motivé pour l’aborder ;
- le coach prend du recul par rapport à ses propres connaissances, s’intéresse véritablement à la situation du client et stimule sa réflexion, sans le faire entrer dans une case.
Si une personne se reconnaît dans la première liste, cela ne signifie en aucun cas qu’elle est un « mauvais » client ou que le coaching ne peut pas l’aider. La réponse est simple : pas maintenant. Le problème n’est probablement pas mûr et la situation actuelle est suffisamment bonne et ne motive pas à changer. Et je vous encourage toujours à essayer, car le coaching est un excellent moyen de sensibilisation !
Cette deuxième liste vous a-t-elle plu ? Allez de l’avant et réservez votre premier rendez-vous ici 🙂
Avec tous mes vœux de croissance,
Dovilė
Votre partenaire de réflexion en ligne, en France (Savoie), Suisse (région de Genève)
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